Découvrez notre musicienne rebelle transgenre : Laura Jane Grace

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Cette musicienne américaine multimillionnaire née en 1980 sous le nom de Tomas James Gabelelle (Tommy Gabel a ses début musicaux). Laura Jane Grace n’est autre que l’ex-leader masculin du groupe de punk rock Against Me!, fondé en 1997, dans lequel elle joue toujours. 

 

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Avant sa transition, l’artiste s’est marié à une femme avec qui il a eu une fille en 2008. Avant de divorcer en 2014. “Si j’avais pu choisir, je serais née femme”, chante-t-il dans un de ses titres. Elle officialisa sa transition sexuelle en 2012. Laura Jane Grace a publié ensuite ses mémoires. Et vécu une liaison sentimentale avec la chanteuse québécoise Coeur de pirate en 2016.

 

Figure pionnière de l’histoire du rock & roll 

Laura Jane Grace est l’une des premières rock stars transgenres. Notre musicienne joue dans un groupe néo-punk politiquement chargé basé en Floride, lorsqu’elle révèle qu’elle est transgenre. Elle raconte ses expériences avec la chanson Against Me!L’album de 2014, Transgender Dysphoria Blues, est un véritable record qui fait rayonner sa présence culturelle au-delà des cercles punk qu’elle dominait auparavant. Laura Jane Grace saisit aussi les opportunités offertes grâce à sa notoriété, écrivant le mémoire « Tranny: Confessions of Punk Rock’s Infamous Anarchist Sellout » en 2016. Elle lance en même temps un deuxième groupe, the Devouring Mothers, en 2018.

 

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Laura Jane Grace, un gosse de l’armée 

Laura Jane Grace est née à Fort Benning, en Géorgie. Elle a déménagé fréquemment étant enfant. Notre rockeuse achète sa première guitare à l’âge de huit ans, apprenant ainsi à jouer. À l’âge de 12 ans, ses parents divorcent. Son père reste en poste à Naples, en Italie, tandis que sa mère la transfère ainsi que son jeune frère Mark à Naples, en Floride. 

 

Sa rencontre avec la musique punk

À l’adolescence, elle tombe amoureuse du punk, rejoignant son premier groupe à l’âge de 13 ans. Un an plus tard, une rencontre avec la police a radicalisé sa politique. Une décision qui s’est reflétée dans son adhésion au groupe punk anarchiste Crass. À cette époque, elle joue de la basse dans The Adversaries, un groupe qui dure deux ans. Après avoir passé un moment rapide avec Common Affliction, Laura Jane Grace enregistre une démo en 1996, la nommant Against Me!

 

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Ayant abandonné ses études secondaires, elle déménage à Gainesville, en Floride, où elle fait de Against Me! sa mission. Au départ, elle joue avec une guitare acoustique. Mais bientôt Against Me! est devenu un groupe. Ils sortent leur premier album, Against Me! Is Reinventing Axl Rose, du groupe indépendant No Idea en 2002. Il atteint le Billboard Top 200 en 2005, ce qui a conduit le groupe à signer avec Sire plus tard dans l’année. New Wave, leur premier grand label, apparait en 2007. Un an plus tard, Laura Jane Grace sort un EP solo politiquement chargé appelé Heart Burns.

Ce groupe punk de 15 ans originaire de Gainesville, en Floride, est plus célèbre pour sa politique radicale et le grognement déchirant de gorge de Gabel. Ils ont chanté l’injustice économique, démantelé le système et merdant généralement sur des scènes allant de minuscules clubs de banlieue au stade Giants. Ils ont été salués par Bruce Springsteen et Foo Fighters tout en clamant des choses comme “The Politics of Starving” et “Cliché Guevara . «

La chanson qui contribua à changer la vie de janvier s’appelle «Searching for a Former Clarity», une ballade cachée à la fin du disque 2005 du groupe. Les paroles parlent d’un homme qui meurt de ce qui ressemble au SIDA.

 

Une transition retransmise en musique 

Après la sortie de White Crosses en 2010, elle fait son coming out en tant que femme transgenre en 2012. Elle explore sa dysphorie de genre avec Against Me!, et l’album de 2014 Transgender Dysphoria Blues, sorti sur Xtra Mile Recordings. Après Shape Shift with Me en 2016, la chanteuse publie un mémoire, Tranny: Confessions of Punk Rock’s Most Infamous Anarchist Sellout.

Aussi longtemps qu’elle se souvienne, Grace a vécu avec une condition connue sous le nom de dysphorie de genre : «Le cliché est que vous êtes une femme emprisonnée dans le corps d’un homme, mais ce n’est pas si simple. C’est un sentiment de détachement de votre corps et de vous-même. Et c’est merdique, mec. C’est vraiment de la merde. ».

 

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En 2012, la chanteuse punk commence la partie publique d’un processus qui se déroule en privé depuis des années : abandonner son identité masculine et vivre le reste de sa vie de femme. Elle fait des recherches. Laura Jane Grace lit des livres comme Whipping Girl de Julia Serano. Elle regarde des vidéos de transition sur YouTube. Bientôt, elle commence à prendre des hormones et à subir une électrolyse. Elle prend alors la décision de se faire opérer dans les 2 ans à venir. «En ce moment, je suis dans cette période de transition difficile», dit-elle. «Je ressemble à un mec et je me sens comme un mec, et ça craint. Mais finalement, je retournerai et je présenterai en tant que femme. »

 

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Soutenue par son ex-femme et sa fille, la star vit enfin aujourd’hui dans la peau de celle qu’elle aurait dû être depuis le départ. Comme la dernière artiste que nous vous avions présenté, Honey Dijon. Si vous voulez plus de détails sur son parcours, retrouvez l’article de Rolling Stone. 

 

 

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